Concert de noise, Le club Alife, Odaiba Edo Onsen, le marché de Tsukiji et Roppongi.]
D'ordinaire la semaine se passe tranquillement, oscillant entre dodo, manger, travailler. Mais tout à coup les jours qui me séparent encore de mon avion pour la France se font concrets, je peux les dénombrer presque sur mes doigts. En comparaison, ce qu'il me reste à faire et à voir semble voué à l'échec. S'organise alors dans mon esprit une sorte de casse tête similaire à celui que l'on a lorsque l'on part au ski.
Je m'explique : au départ d'une semaine au ski c'est toujours pareil (enfin pour moi en tout cas), on prend de la bouffe parce qu'on sait que les courses au Sherpa sont tout sauf pas chères, on prend du divertissement au cas ou le sale temps viennent nous cantonner au chalet, et bien sûr on prend le matos de ski avec l'assortiment sport d'hiver complet. C'est là qu'arrive le moment où je me risque timidement à une simple remarque "heuuuu, les gens, je vous ai dit que ma caisse était une clio ? (et pas un semi-remorque...?)". Seule solution envisageable le tetris à grande échelle. Chaque bagage, personne, ski, baton devient une pièce qui va venir combler le moindre espace vide, la seule différence notable étant que les éléments ne disparaissent pas quand on a fait une ligne.
Eh bien là même chose mais en temporel. Voyons voir, je dois acheter des souvenir, aller à Tsukiji, j'ai toujours pas mis un pied à Roppongi, je suis pas allé voir le parc à thème onsen de Odaiba, et il parraîtrait qu'il y a prochainnement une soirée noise, ultra hype underground comme tu n'en trouveras qu'à Tokyo. Ce week-end c'est au tour de Jo de venir me rendre visite, le week-end prochain je me le réserve pour m'échapper de Tokyo et visiter Enoshima et Nikko et la semaine suivante, ma dernière, je me la garde pour festoyer dignement avec tous ces gens que je n'aurai pas la chance de revoir de sitôt. Il me reste donc ? Quelques jour pris par le temps de travail, c'est donc le temps de sommeil qui va encore morfler.
Je profite de la visite de Jo pour m'acquitter du shopping à Akihabara et aller voir le onsen de Odaiba. C'est en fait une sorte de parc à thème. En entrant vous laissez vos chaussures puis le reste que vous troquez contre un yukata à choisir parmi plusieurs modèles et c'est parti. L'intérieur est une sorte de reconstitution d'un village dans l'époque Edo. Outre le onsen, on trouve à l'intérieur des restaurants, des vendeurs de jouets, une sale de repos où certain joueront au Go et où les parents peuvent picoler en paix pendant que les enfants s'amusent. Détente et folklorisme donc.
Le reste du temps je me lève tôt le matin pour pouvoir flâner parmi les lieux à goodies que j'ai repéré pendant ces 5 mois et quelques et si besoin j'y retourne le soir après le travail... Au-delà des omiyage (petits cadeaux que l'on ramène de voyage), je pars un soir à la découverte d'un autre univers invité par Alexis et accompagné par Régis, toujours amateur de nouvelles expériences. Rendez-vous donc au Deluxe pour une soirée noise music. Univers étranges, musicalités tordues, instruments bricolés, tout y est, parfois au détriment d'une certaine harmonie et de certains tympans encore novices qui préfèrent s'enfuir sur fond de sons distordus.
C'est l'occasion pour moi aussi de découvrir Roppongi. Ce quartier de Tokyo est pourtant réputé pour fourmiller de bar à gaijins, à tel point que ce qu'on prendrait pour des videurs (comprenez gros blacks type armoire à glace), sont en fait payé pour trainer les étrangers à l'intérieur en les attirants avec des promesses de jolies japonaises et attirer les jolies japonaises avec des gaijins fraichement débarqué, car oui comme je vous l'avais raconté lors des soirées internationales, les gaijins ont la côte auprès des trentenaires japonaises =) !
Sorti marcher un peu avec Régis, nous tombons devant le club Alife. En fait c'est surtout le mur que j'ai reconnu, puisque c'est une fresque murale réalisée par une artiste de Roquefort les pins ! Celle là même pour laquelle Céline a travaillé pour payer son billet d'avion et celle-là même dont la fille nous avait accompagné le temps d'une visite du musée Ghibli ! De toute façon c'est décidé je reviendrai demain matin pour prendre tout ça en photo sous de meilleures lumières...
Demain matin ? Ah oui on se lève aux aurores et demi avec Régis pour aller humer l'air du poisson fraîchement pêché, débarqué, vendu, étripé et mangé. Tsukiji. Le lieu touristique le plus improbable qui soit. Déjà qu'en tant que touriste je me sens souvent mal à l'aise peur de gêner ou de déranger, disons que là, à aucun endroit je ne me suis dit "Ok, là c'est bon je fais chier personne."
En fait, et vous le verrez dans les vidéos, c'est parce que pour une fois, c'est un bordel sans nom. Les pêcheurs conduisent des sortes de petits tracteurs aussi rapides que maniables, tirant derrière une lourde palette chargée de poissons. Ils se croisent de partout dans tous les sens, multipliant les manoeuvres à grande allure, passant à quelques centimètres de vos pieds, si bien qu'il faut parfois plusieurs minutes avant de trouver un trou dans la circulation pour traverser la voie ! Une fois qu'on arrive à passer, on se retrouve au milieux des étalages ou les pêcheurs essayent tant bien que mal de faire leur job. Et toi, pauvre gaijin, t'es là avec ton appareil photo, à pas savoir où te foutre et à halluciner devant l'étalage de poissons découpés.
Je partais mal aussi, il faut bien le dire. N'aimant pas le poisson et encore moins la pêche, voir tous ces thons gigantesques se ballader en brouette, avec ou sans tête, congelés ou pas, ces anguilles gigoter dans leur propre sang, bref j'avais plus l'impression d'être sur les lieux d'un massacre sanguinaire que de visiter quoi que ce soit d'intéressant. Donc voilà, Tsukiji c'est... particulier. Le pire c'est qu'on s'est tellement perdu dans le dédales de poiscailles en morceaux qu'on a finalement raté la vente aux enchères qui est, parrait-il LE truc à voir (c'est à dire plein de japonais hystériques qui hurlent pour du poissons frais, qu'il est bon mon poisson). On repart donc brocouilles et nous dirigeons vers l'extérieur. En bordure du site, des boutiques attrape-touristes sont les seuls signes qui peuvent justifier que oui, on avait le droit d'être là.
Avant de déguerpir, un petit arrêt sushi, parce que nulle par ailleurs sur terre vous n'en mangerez des plus frais. Et même pour moi, même à 7h du mat', j'ai trouvé ça diablement bon. Pour vous dire !
On s'est ensuite séparé avec Régis : il est parti au boulot voir si j'y étais (j'y étais pas) et moi je suis allé voir Roppongi de jour.
Roppongi c'est surtout un lieu où sortir le soir, mais de jour de très beaux buildings aux architectures travaillées et aux façades vitrées me laisseront quelques clichés sympa. Sans parler de la fameuse araignée qui vous attend à peine sorti du métro et sous laquelle les salary-men se hâte de rejoindre leur bureau. J'en profite aussi pour reprendre en photo la façade de la boîte de nuit trouvée la veille.
Allez hop, la prochaine fois je vous emmène visiter l'île d'Enoshima, et il ne me restera plus qu'à vous conter mon escapade vers les temples de Nikko pour arriver au terme de mon voyage... Enfin, ne vous inquiétez pas il vous restera encore tout l'épisode Kyoto ! J'y arriverai ! Je finirai !
Je partais mal aussi, il faut bien le dire. N'aimant pas le poisson et encore moins la pêche, voir tous ces thons gigantesques se ballader en brouette, avec ou sans tête, congelés ou pas, ces anguilles gigoter dans leur propre sang, bref j'avais plus l'impression d'être sur les lieux d'un massacre sanguinaire que de visiter quoi que ce soit d'intéressant. Donc voilà, Tsukiji c'est... particulier. Le pire c'est qu'on s'est tellement perdu dans le dédales de poiscailles en morceaux qu'on a finalement raté la vente aux enchères qui est, parrait-il LE truc à voir (c'est à dire plein de japonais hystériques qui hurlent pour du poissons frais, qu'il est bon mon poisson). On repart donc brocouilles et nous dirigeons vers l'extérieur. En bordure du site, des boutiques attrape-touristes sont les seuls signes qui peuvent justifier que oui, on avait le droit d'être là.
Avant de déguerpir, un petit arrêt sushi, parce que nulle par ailleurs sur terre vous n'en mangerez des plus frais. Et même pour moi, même à 7h du mat', j'ai trouvé ça diablement bon. Pour vous dire !
On s'est ensuite séparé avec Régis : il est parti au boulot voir si j'y étais (j'y étais pas) et moi je suis allé voir Roppongi de jour.
Roppongi c'est surtout un lieu où sortir le soir, mais de jour de très beaux buildings aux architectures travaillées et aux façades vitrées me laisseront quelques clichés sympa. Sans parler de la fameuse araignée qui vous attend à peine sorti du métro et sous laquelle les salary-men se hâte de rejoindre leur bureau. J'en profite aussi pour reprendre en photo la façade de la boîte de nuit trouvée la veille.
Allez hop, la prochaine fois je vous emmène visiter l'île d'Enoshima, et il ne me restera plus qu'à vous conter mon escapade vers les temples de Nikko pour arriver au terme de mon voyage... Enfin, ne vous inquiétez pas il vous restera encore tout l'épisode Kyoto ! J'y arriverai ! Je finirai !
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