SUMO !! o) -_- (o

Je continue avec le week-end qui se résumera à samedi vu que j'ai rien fait le dimanche si ce n'est passer toute mon aprem à mettre les photos en ligne et les commenter :s !

Samedi donc, gros, TRES GROS évènement : je suis allé vois une compétition de SUMO !

En fait cette sortie était organisée par la société qui s'occupe de la guesthouse dans laquelle je loge. Pour en savoir un peu plus sur l'évènement, ce n'était pas seulement une compétition de Sumo mais aussi la cérémonie de départ à la retraite d'un Yokozuna (Grand Champion) : Tamakasuga (c'est son nom...).

Nous nous sommes donc rejoint à la station de métro avec les zamis qui viendaient aussi, et puis on est parti pour le stade qui ressemble à un temple mais en très large et avec des dessins de sumos sur les murs au lieu des pierres plus traditionnelles. Une fois à l'intérieur les Sumos sont là et signe des autographes, y compris le futur retraité. Eh ben moi qui trouve toujours les japonais discipliné et tout, là je vous dit pas, les mamies hésitent pas à jouer des coudes pour avoir une chance d'approcher leur chouchou !

Bon nous en tant que Gaijin, on a pas de chouchou alors on se dirige vers la salle... C'est grand, assez imposant, mais c'est pas là qu'on sera ! Ici c'est le rez-de chaussée, là où l'on voit bien et où l'on est assis en tailleur sur des petits coussins par carrés de 4. Parce que oui en fait durant les combats les japonais cassent la croûte et papotent ! Y a même des décapsuleur attachés à chaque petite rambarde séparant les carrés de 4 coussins !

Bon bref on monte et on trouve le groupe Sakura House : on est situé au dernier rang à l'étage, on pourrait pas être plus loin. D'ailleurs heureusement que j'avais un bon zoom sur l'appareil ! Un peu plus tard je suis descendu pour faire de plus jolies photos quitte à rester debout.

Passons au spectacle : ça commence par un petite chanson sur le rythme des tambours japonais (Taiko), puis les Sumo du rang le plus bas (jonokuchi) font leur entrée. Une petite "danse" et la compétition commence. Ces Sumos sont des aspirants makushita (grade junior).

Ensuite petite surprise : un spectacle de sumo comique ! C'est très bon enfant mais le décalage avec tout le cérémonial habituel est très drôle ! Les combattant usent de toutes les ruses (grotesques si possibles) pour gagner et n'hésitent pas à caricaturer les gestes des vrais combattant. Très sympathique !

Les premiers Sumos professionnels font alors leur entrée. Ceux-ci font partie du grade intermédiaire (juryo) et portent sur eux leur tabliers de cérémonie (kesho-mawashi). Il se mettent en cercle autour de l'arbitre, d'abord face au public puis dos avant de repartir. Vient ensuite une nouvelle petite pause chanson traditionnelle puis les combats débutent.

On arrive à la moitié de la cérémonie. Le ring est recouvert par des tapis rouges et Tamakasuga fait son entrée. Il est ovationné par la foule tandis qu'un commentateur retrace son parcours. Ensuite, une fanfare, quelques homme en uniformes qui ressemblent à ceux des étudiants et des pompom girl se disposent autour du ring et entame un chant qui ressemble à un hymne guerrier ! D'ailleurs je n'ai discerné aucune parole dans les cris que poussaient les hommes tandis qu'ils continuaient d'agiter leur bras en des gestes aussi amples que vifs.

Puis une chaise est installé pour Tamakasuga, et un homme se tient à ses cotés avec des ciseaux dorés. Pendant plus d'une heure, des hommes (les femmes sont interdites sur le ring, étant un territoire sacré... Désolé mesdames !) vont se succéder pour couper chacun une petite mèche de cheveux du champion. Ils peuvent être des connaissances, des gens ayant participé à sa réussite en tant que sumo, des personnes importantes, des patrons de grandes entreprises, ou d'autres yokozuna... Mais le dernier est son sensei (maître) qui lui ne coupera pas qu'une mèche mais le chignon en entier, symbolisant ainsi la fin de sa carrière.

Ce moment est très long, trop peut-être, surtout pour ceux qui sont restés en haut dans les gradins. Mais étant descendu pour les photos j'ai pu ressentir (du moins je le crois) l'émotion qui régnaient en bas. J'ai eu l'impression que Tamakasuga était à la fois triste de partir mais honoré de recevoir les honneurs de toutes les personnes venant lui couper une mèche. D'ailleurs certains d'entre eux lui glissait quelques mot et lui posaient les mains sur les épaules, comme pour lui témoigner du respect et de la compassion. Il m'a également semblé qu'il pleurait et s'essuyait régulièrement les yeux mais impossible d'être sûr qu'il ne s'agissait pas seulement de la chaleur...

Une fois le chignon coupé, le héro du jour se lève, prononce quelques mots et est une nouvelle fois ovationné par la foule. La compétition va pouvoir reprendre.

Les champions font alors leur entrée, tout comme les juniors l'ont fait plus tôt, eux aussi vétus de leur kesho-mawashi, paradent et repartent se préparer pour les combats. Un petit coup de balais pour remettre le ring à neuf et ce sont à présent les yokozunas qui font leur entrée, l'un après l'autre. Ils ont autour de la taille une large corde avec des gohei (papiers blancs pliés en zigzag), symbolisant le caractère sacré de ces grands champions (on retrouve ce symbole dans les temples shintoïstes). Ils sont escorté de deux sumos dont l'un tient un katana. Ils entameront donc l'un après l'autre une danse rituelle, tapant dans leur mains et frappant le sol de leur pieds, suscitant ainsi les cris de la foule.

Les combats commence alors entre les champions, et j'en reconnais même quelques uns, vus à la TV nippone depuis que je suis ici. Il y a aussi des chouchous, connus pour être des bout en trains à la TV ou reconnus pour leurs qualités de combattant qui sont ovationnés par la foule en cas de victoire ou provoquant des cris dépités en cas de défaite.

Il se trouve que j'étais placé juste à coté du chemin par lequel ils accèdent au ring. Ils sont carrément impressionnants ! D'ailleurs c'est vrais qu'ils sont gros, mais essayez de regarder leur cuisses sur les photos : on voit très bien leurs muscles ! Je pense qu'il faut les voir pour comprendre la puissance qui se dégagent de ces êtres hors normes et de leurs danses que j'aurais auparavant jugées un peu ridicules. Le sérieux et la rigueur font partie de leur entraînement et ça se sent. On ne plaisante pas avec ces gens là, du moins pas en compétition. Même leur tenue en devient glorifiante !

Les combats se terminent une danse des meilleurs combattant ainsi que leurs affrontements mais surtout par celui du Yokozuna (un des 2 ne s'est pas battu)! Inutile de vous préciser le vainqueur, je vous laisse le soin de regarder la vidéo.

Enfin un sumo exécute la dernière danse : celle de l'arc.

Retrouvez toutes les photos et vidéos dans l'album :

Après tout ça on est allé se faire un bol de riz (ben ouai il était 16h, normal !) et on est allés dans un parc en attendant de trouver quoi faire le soir.

Et au final on s'est décidé pour un resto à thème égyptien avec chicha. J'ai goûté 2 parfums que je ne connaissais pas encore : Rose et Choco-menthe, tous les deux très bons !

Le dimanche je n'ai donc rien fait de plus qu'un bon gros tri des photos et une mise en ligne massive (j'ai même dû acheté plus d'espace : Wouhou ! j'ai fait péter le Giga de photo sur picasa !!!!).

Enfin pour finir lundi midi (enfin vers 14h) on est allé faire un tour de grand huit à deux pas du NII : le Thunder Dolphin. Petites caractéristiques particulières : il passe au milieu de la grande roue (oui : c'est un anneau) et au milieu d'un immeuble très design possédant un trou !

Voilà je suis à jour maintenant ! Il est 1h du mat' passée, je vais pouvoir aller me coucher... @+ !

Petit cadeau avant de partir : quelques liens pour ceux qui voudraient en savoir plus sur le sumo...

Article Japan-Guide (pas bien complet pour une fois mais on y vois le stade)
Article Wikipedia
Les Yokozunas dans wikipédia :
Tamakasuga Ryôji
Hakushô Shô (ou ici en français mais sans la photo)
Akinori Asashôryû